Prises de bec entre les pisciculteurs et les oiseaux piscivores

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La Dombes, territoire aux mille étangs, est la première région piscicole en eau douce de France. Ici, quand on parle production de poissons, on ne peut ignorer ce que représente un oiseau piscivore. La cohabitation entre les pisciculteurs et les oiseaux piscivores, un sujet sensible.

Région de la Dombes dans le département de l'Ain

Région de la Dombes dans le département de l’Ain

Située dans le département de l’Ain à 40 minutes de Lyon, la Dombes est une zone humide d’exception et d’importance internationale pour sa biodiversité.
Dans ce territoire, la présence des oiseaux d’eau y est remarquable. Cette richesse est liée à une diversité de milieux : prairies, cultures, bois et à un réseau de milliers d’étangs créé pour la production de poissons.
Aujourd’hui, ces étangs constituent le support de nombreuses activités de loisirs et surtout économiques dont la pisciculture. Celle-ci fait face à de nombreuses problématiques.

En effet, la faible rentabilité de la pêche menace le système écologique et économique des étangs de la Dombes. La filière piscicole doit s’investir pour maintenir sa rentabilité. Parfois les mesures gouvernementales, favorables à l’environnement, impactent de façon négative les résultats de production de poissons. C’est le cas avec la protection des oiseaux piscivores. Pour les pisciculteurs, il est difficile d’accepter que leur production de poissons soit en partie consommée par les oiseaux alors que la rentabilité se joue parfois à quelques kilogrammes.

LA PARTICULARITÉ DES ÉTANGS DOMBISTES

La Dombes compte plus de 1100 étangs sur un territoire d’environ 1300 km2. Si la région est riche en étangs c’est parce que son sol est composé de terre argileuse. Lorsque l’argile est mouillée le sol devient imperméable et l’eau des précipitations est retenue.

C’est au Moyen-âge, dès le 11e siècle, alors que les habitants avaient très peu de ressources pour se nourrir, que les moines ont su utiliser les particularités du sol et du relief de la Dombes pour mettre en place les étangs aménagés et créer les premiers viviers à poissons.
Cette rétention volontaire des eaux de ruissellement et leur exploitation à des fins nourricières ont eu pour conséquence, sans doute inattendue, de créer un écosystème unique.

Les étangs sont organisés en fonction de la topographie du terrain. Certains sont plus hauts que d’autres et sont reliés par des fossés qui servent à faire circuler l’eau d’un étang à l’autre. Les étangs sont donc souvent reliés les uns aux autres et forment un véritable réseau.

Étang du Grand Châtel et les vestiges du château du Plantay

L’Étang du Grand Châtel et les vestiges du château du Plantay. Ce dernier fût incendié en 1460 par les troupes du Duc de Bourbon.

Jusqu’à la fin du 19e siècle, seul quelques propriétaires se partagent le territoire de chaque commune. Puis au fil des héritages, des réussites, des faillites, et de l’évolution économique et sociale, on observe un morcellement des différentes propriétés. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 propriétaires.

De nombreuses activités économiques se sont développées autour des étangs. La chasse, la pêche et l’agriculture (dont la pisciculture), sans oublier le tourisme et les loisirs s’affirment de plus en plus.

L’HÉRITAGE D’UN SAVOIR-FAIRE PISCICOLE

La plupart des étangs de la Dombes sont utilisés pour la pisciculture. Cette activité est totalement imprégnée dans la société locale, elle fait partie de l’héritage, du patrimoine de la région. On y produit majoritairement des carpes, mais aussi des gardons, des tanches, des brochets, etc.
Chaque année, ce sont environ 1000 tonnes de poissons qui sont produites.

Avant d’atteindre une taille commercialisable, les poissons ont besoin d’un temps de croissance de 3 à 4 ans. Pour cela, trois types d’étangs sont utilisés selon la maturité du poisson :

L’étang d’alevinage : c’est un petit étang protégé par des filets, d’une profondeur d’environ 60 centimètres, dans lequel les poissons reproducteurs sont soigneusement répartis. A l’automne ou au printemps suivant, les alevins devenus plus gros (20g à 60g) sont pêchés.

L’étang d’empoissonnage : La profondeur de cet étang est d’environ 80 centimètres. Il reçoit les poissons d’alevinage qui seront pêchés à leur tour un an plus tard.

L’étang d’engraissement : D’une profondeur pouvant atteindre 1m50, il reçoit, le troisième été, les poissons d’empoissonnage qui deviendront des poissons commercialisables (la carpe pouvant atteindre plus de 3 kg).

Les étangs sont pêchés chaque année, ce cycle de pêche permet d’adapter, chaque hiver, le nombre de poissons à la capacité de production de l’étang. Ce procédé permet d’éviter le surpeuplement de poissons et la dégradation de la qualité de l’eau.

La pêche d’un étang a lieu généralement d’octobre/novembre à fin février, pour cela l’étang doit être vidé avant d’être pêché. Au fur et à mesure de l’écoulement de l’eau vers un étang situé en aval, les poissons suivent le courant et finissent réunis dans la cuvette, appelée pêcherie (ligne la plus basse de l’étang).

Étang Chevrier, Il a été vidé de son eau pour être pêché cet hiver, il restera sans eau pendant 1 an. Il s’agit du procédé appelé l’assec.

Étang Chevrier, commune de Montluel 01120. Il a été vidé de son eau pour être pêché cet hiver, il restera sans eau pendant 1 an. Il s’agit du procédé appelé l’assec.

A l’aide d’un grand filet, dont la partie inférieure est lestée de poids, les pêcheurs répartis de chaque côté de la rive, le tirent avec précaution, lentement, à la force des bras (la charge du filet traînée avoisine plusieurs tonnes). Une fois les poissons rassemblés et ne pouvant plus s’échapper, les pêcheurs peuvent les sortir. Ils sont immédiatement vendus et/ou confiés à un transporteur spécialisé.

Enfin, l’étang pêché est laissé sans eau pendant un an : c’est ce que l’on appelle l’Assec. L’agriculteur peut alors cultiver du blé, de l’avoine ou du maïs et recueillir les récoltes de façon optimale car l’assec d’un étang constitue une très bonne fertilisation du sol pour les futures cultures.

UNE RICHESSE ÉCOLOGIQUE À PRÉSERVER

L’étang offre un milieu propice pour le développement de la végétation aquatique. Les eaux peu profondes permettent le développement de différentes espèces végétales. Ces dernières, à leur tour offrent « le gîte et le couvert » et contribuent à la diversité des peuplements d’oiseaux : canards, mouettes, hérons, foulques, grèbes, martins-pêcheurs, limicoles, passereaux, etc.

Martin-pêcheur en vol stationnaire

Martin-pêcheur en vol stationnaire

L’extraordinaire diversité de l’avifaune ne doit pas occulter la fragilité de ces écosystèmes. La pression environnementale des pratiques agricoles sur un milieu naturel (pollution par les phytosanitaires, disparition des zones de nidification) est toujours présente.

Afin d’assurer la survie à long terme des espèces et des habitats, en mai 1992, le réseau Natura 2000 a classé une grande partie de la Dombes en zone Natura 2000. L’objectif est la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage.

Le territoire Dombiste est reconnu en tant que district naturel par l’Atlas ornithologique Rhône-Alpes.
D’après l’étude de l’ISARA Lyon AGRAPOLE [1], l’influence des pratiques agropiscicoles sur la biodiversité des étangs de la Dombes, met en évidence les effets positifs sur la mise en assec des étangs.

La filière piscicole représentée par l’Association de Promotion du Poisson des Etangs de la Dombes (APPED), souligne également que l’abandon de la pisciculture signifie l’arrêt de l’entretien des étangs et donc une dégradation du pH. Cela limite sensiblement l’épanouissement de toute forme de vie. L’appauvrissement du milieu commence à être visible au bout de 5 ans, et se généralise au bout de 10 ans.

« On dénombre 277 espèces d’oiseaux en Dombes, dont 123 migratrices et 154 nicheuses, et parmi ces dernières 110 de façon régulière. »
Revue « la Dombes » publié en 2007, A. Bernard et P. Lebreton [2]

LA FILIÈRE PISCICOLE MISE EN DIFFICULTÉ

Un des indicateurs de bonne santé de la filière se mesure par la quantité de poissons collectés chaque année. Dans le rapport d’activité 2019 de l’APPED [3] on constate une tendance à la baisse entre 2014 et 2019.

Graphique de l'APPED montrant les tonnes de poissons collectés en Dombes

Graphique de l’APPED montrant les tonnes de poissons collectés en Dombes

Si la production moyenne sur ces années est de 857 tonnes par an, lorsqu’on remonte un peu plus loin, dans les années 1990, la production avoisinait les 2000 tonnes par an [4].

Pour les pisciculteurs, cette baisse de production s’explique par différentes problématiques : Coût trop élevé de travaux, pollution des eaux, problème de circulation de l’eau entre propriétaire, espèces animales invasives, et surtout, les oiseaux piscivores [5].

« 2020 est une très petite année à cause de la sécheresse en début de printemps, mais aussi à cause des oiseaux
piscivores »
Michel Grange, Directeur de Coopépoisson [9]

Dans le même temps, partout en France, l’ensemble de la filière agricole rencontre des difficultés et voit ses revenus à la baisse depuis 45 ans [6].

Graphique de l'INSEE montrant la baisse des revenus agricole en France

Graphique de l’INSEE montrant la baisse des revenus agricole en France

Il n’y a aucun doute, lorsqu’on interroge les pisciculteurs, tous font le lien entre les oiseaux piscivores et les problèmes de rentabilité de la filière.

La baisse de production est attribuée par les pisciculteurs eux-mêmes au prélèvement par les oiseaux piscivores, Grand Cormoran en tête.

« Le Cormoran n’était pas présent il y a 30 ans, on subit une prédation sans précédent »
Michel Grange, Directeur de Coopépoisson [9]

« Le principal problème est la présence de Cormorans »
Un propriétaire d’étang, étude sociologique réalisée en 2012 [5]

« L’hiver, si on ne met pas les poissons dans des bassins protégés, on se fait dévaliser par les oiseaux piscivores »
Michel Grange, Directeur de Coopépoisson [9]

Grand Cormoran en vol

Grand Cormoran en vol

Depuis la création des étangs, la prédation a toujours existé. Le Grand Cormoran est, quant à lui, plus récent dans le paysage Dombiste.

Mais alors comment l’oiseau prédateur peut-il trouver sa place dans un écosystème géré par l’homme à des fins nourricières ?

« Ce n’est pas à eux de trouver leur place, c’est à nous de savoir quelle place on est prêt à laisser à la nature. »
Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

L’ÉVOLUTION D’UNE PRÉDATION NATURELLE

La prédation fait partie de l’équilibre des écosystèmes, elle est naturellement présente. Certaines espèces migratrices et opportunistes font une halte bien volontiers lorsqu’elles peuvent y trouver de la nourriture. En Dombes, cette prédation est devenue plus forte depuis l’arrivée du Grand Cormoran.

Que représente la prédation des oiseaux aujourd’hui ?

« La prédation en Dombes, c’est 30% de la production, c’est énorme. »
Michel Grange, Directeur de Coopépoisson [9]

Quelles sont les espèces d’oiseaux qui vous pose le plus de problème ?

« Les espèces les plus concernées sont le Grand Cormoran, le grèbe, les hérons, les aigrettes, les mouettes »
Marie-Christiane Payet-Pigeon, administratrice au Syndicat des étangs de la Dombes [8]

Grèbe huppé avec un petit poisson dans son bec

Grèbe huppé avec un petit poisson dans son bec

Graphique du comptage Wetlands des oiseaux piscivores principaux en Dombes

Graphique du comptage Wetlands des oiseaux piscivores principaux en Dombes

Depuis 20 ans, tous les hivers, vers mi-janvier (haute période de prédation du Cormoran), la LPO organise un comptage simultané sur tous les étangs Dombiste. Il s’agit du comptage Wetlands [7], comptage européen pour tous les oiseaux d’eaux.
En compilant les chiffres des 7 dernières années on observe que la population du Grand Cormoran ne dépasse jamais les 1300 individus. Gardons ce chiffre en tête pour la suite.

 

LES PISCICULTEURS SE DEFENDENT

L’irruption du Cormoran dans les années 90 a rompu l’équilibre économique initial. Si les oiseaux prédateurs ont toujours été présents, une cohabitation était possible car la filière n’était pas autant en difficulté.
A présent, tous les regards sont portés sur le Grand Cormoran. La génération de pisciculteur actuelle est encore ancrée dans le passé, il y a 30 ans, la prédation n’était pas la même. Face à cette problématique d’oiseau prédateur plus forte, les pisciculteurs tentent de protéger leur production de poissons.

« On a des bassins ciment protégés par des filets, ils sont destinés au stockage des petits poissons, c’est efficace et l’investissement est rentabilisé en 1 an. »
Michel Grange, Directeur de Coopépoisson [9]

Sur les bassins en terre et les étangs de plus grandes tailles, il n’est pas toujours possible d’installer des filets de protection, trop onéreux. La présence humaine autour des étangs fonctionne bien, mais difficile d’être partout à la fois et trop onéreux également. Les effaroucheurs sonores (canon, pistolet, feu d’artifice) s’avèrent efficaces un temps, car les oiseaux s’y habituent rapidement, et le bruit dérange le voisinage. Une solution semble satisfaire la majorité des propriétaires, il s’agit des demandes d’autorisation de tir sur le Grand Cormoran.

Grands Cormorans en plumage nuptial perchés pour passer la nuit à l’abri

Grands Cormorans en plumage nuptial perchés pour passer la nuit à l’abri

Les autorisations de régulation du Grand Cormoran sont possibles depuis novembre 1992. Les adhérents propriétaires peuvent les demander au Syndicat des étangs de la Dombes.

« Le syndicat gère les demandes d’autorisation de tirs pour la régulation du Grand Cormoran auprès de la préfecture. Nous distribuons également des munitions gratuitement aux adhérents ayant l’autorisation de tirs. »
Marie-Christiane Payet-Pigeon, administratrice au Syndicat des étangs de la Dombes [8]

Reste de cartouche de chasse au bord d’un étang

Reste de cartouche de chasse au bord d’un étang

Sur l’année 2019-2020, une centaine de propriétaires ont demandé une autorisation de tirs de régulation du Grand Cormoran. Chaque propriétaire déclare en moyenne entre 1 et 10 chasseurs. Le quota autorisé était de 3110 [8].
Le Conseil Départemental de l’Ain soutient la filière piscicole en accordant une aide financière concernant l’achat de munitions remise à tous les acteurs impliqués dans la lutte du Grand Cormoran.

Combien de Cormoran sont tués chaque année ?

« D’après les chiffres que l’on a il se tue quelques centaines de Cormorans chaque année »
Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

Le quota semble surévalué par rapport au nombre de Cormorans présents.

« Les quotas de 3000 / 4000 Cormorans ne sont jamais atteints car il n’y a pas assez de Cormorans. »

Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

UNE GOUTTE D’EAU FACE AUX ENJEUX À VENIR

Si l’on est sûr que l’arrivée du Cormoran a eu un impact négatif sur l’activité piscicole, on est moins sûr à présent de l’efficacité des tirs sur ces derniers.
Mesure-t-on l’efficacité des tirs sur les Cormorans par rapport à la production piscicole ?

« Non, les effets des tirs sur le Cormoran n’ont pas été évalués. »
Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

Aujourd’hui, il est possible de produire et de vivre du poisson en Dombes, à condition de s’investir et d’investir en moyens et en technicité.
Les acteurs de protection des oiseaux agissent de façon pragmatique en pensant aux enjeux d’avenir.

« Il faut que les pisciculteurs puissent tirer un revenu de leur activité, s’il n’y a plus d’étang, il n’y a plus de biodiversité. »
Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

On sait qu’actuellement la biodiversité s’effondre partout, on parle de la 6e extinction. Le changement climatique va bouleverser les écosystèmes et créer des difficultés encore plus grandes et pas seulement pour la pisciculture Dombiste.

« La sècheresse est de plus en plus fréquente. C’est un énorme problème pour les pisciculteurs, mais aussi pour nous tous. »
Thierry Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité [10]

Le manque d’eau nous affectera tous, et c’est vers ce combat qu’il faut se tourner.

Grèbe huppé nourrissant son petit. Il s’exerçait lui aussi à la pêche, mais était encore trop maladroit

Grèbe huppé nourrissant son petit. Il s’exerçait lui aussi à la pêche, mais était encore trop maladroit

Les aides publiques (fourniture de munitions) sont-elles pertinentes ?
D’après le comptage Wetland de ces dernières années, la population des oiseaux piscivores, chassées ou non, semble plutôt stable. On peut supposer que la population de Cormoran présente sur le territoire s’est stabilisée.

Les difficultés de la filière et les enjeux écologiques sont réels. Il est nécessaire de travailler collectivement pour soutenir, faire évoluer et adapter les pratiques agricoles et piscicoles afin de trouver notre place dans cet écosystème d’étangs.

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »
Charles Darwin Biologiste, Naturaliste, Scientifique (1809 – 1882)

 

BIBLIOGRAPHIE

[1] A. Wezel et D. Vallod, ISARA Lyon AGRAPOLE, Influence des pratiques agropiscicoles sur la biodiversité des étangs de la Dombes en vue d’une valorisation de produits du terroir, 2010.
[2] A. Bernard et P. Lebreton, Revue « La Dombes » n°37 « Quel avenir pour la Dombes ? », 2007.

[3] S. Weber, C. Francescato, Rapport d’activité 2019 de l’APPED, 2020.

[4] Département de l’Ain, Livre blanc filière piscicole de l’Ain 2017-2021, 2021.

[5] T. Pandelakis et Y. Boissieux, Université Lumière Lyon 2, Etude sociologique des propriétaires et exploitants d’étangs de la Dombes, 2013.

[6] Direction Economie des Agricultures et des Territoires, Indicateurs clés de l’agriculture, 2015

[7] LPO Ain, Comptage Wetlands d’oiseaux aquatiques dans l’Ain, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020.

[8] M-C. Payet-Pigeon, administratrice au Syndicat des étangs de la Dombes, interview réalisée par Julien Rambeau, 2021.

[9] M. Grange, Directeur de Coopépoisson, interview réalisée par Julien Rambeau, 2021.

[10] T. Lengagne, Président LPO de l’Ain et chercheur au CNRS sur la biodiversité, interview réalisée par Julien Rambeau, 2021.

 

Projet photographie réalisé dans le cadre du Diplôme d’Université
– Photographie de nature et d’environnement – 


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