L’Aigrette Garzette
Nom scientifique : Egretta garzetta
Statut de protection et l’état des populations de l’aigrette garzette
L’Aigrette Garzette est une espèce protégée en France
Statut de menace : Préoccupation mineure.
Etat des populations : Les population d’Aigrettes garzettes semblent stables. L’espèce, commune, n’est globalement pas menacée. Localement, elle peut l’être en lien avec des problèmes de destruction ou de modification de son habitat sous la pression humaine qui est, on l’imagine, en progression constante.
Aujourd’hui l’aigrette garzette est fréquente en France avec 10.000 couples nicheurs, mais au début du 20e siècle elle y était rare, car chassé pour ses plumes très appréciées par les chapeliers.
Description de l’Aigrette Garzette
L’Aigrette garzette est une espèce d’oiseaux de la famille des Ardéidés comme les hérons.
L’Aigrette garzette est un oiseau blanc avec un bec noir, contrairement à sa cousine, la grande aigrette qui a un bec jaune. De plus, elle porte une aigrette (une huppe de plumes) à l’arrière de sa tête, ce qui n’est pas le cas pour la grande aigrette.
Sa taille est d’environ 60cm pour une envergure d’environ 90cm, l’aigrette garzette est nettement plus petit que d’autres membres de sa famille.
La reproduction de l’aigrette garzette
Suivant les conditions locales, l’Aigrette garzette peut nicher à même le sol dans des endroits très protégés, mais plus régulièrement en roselière, dans les plantations de saules inondées, zones broussailleuses humides ou boisements humides, près de l’eau ou à une certaine distance d’elle.
Elle peut partager le site de nidification avec d’autres espèces d’oiseaux d’eau.
Son nid, est une plate-forme, faite de rameaux de bois assez fins. Il est construit par le couple sur les lieux de la parade nuptiale, à une hauteur qui peut atteindre 20 m. La fragilité de l’édifice fait que le nid est rarement réoccupé l’année suivante.
La femelle y dépose 3 à 5 œufs bleu verdâtre clair, à intervalle de un à deux jours. L’incubation commence avec le 2e ou le 3e œuf pondu et dure 21 à 25 jours, partagée par le couple.
Après l’éclosion, au bout de 3 semaines, les jeunes quittent le nid pour s’aventurer dans les branches proches.
La longévité de l’aigrette garzette est de 9 ans.
Connaître l’habitat et le Comportement de l’aigrette garzette
On la trouve le plus souvent à proximité immédiate des eaux où elle vient pêcher, le plus souvent en petits groupes. Elle préfère les zones humides plus ouvertes bordées de végétation.
Elle fréquente les régions avec des étangs comme la Dombes, la Brenne ou la Sologne. C’est dans l’eau peu profonde qu’elle cherche sa nourriture.
Lorsqu’elle pêche, elle peut agiter le fond avec une patte pour débusquer les proies enfouies qu’elle capture alors d’un rapide coup de bec.
Alimentation : L’Aigrette garzette se nourrit d’une grande variété de proies vertébrées (petits poissons, amphibiens et leurs larves, voire petits lézards) et invertébrées (vers, crustacés, mollusques, et divers insectes, aquatiques et autres), harponnées du bec. Elle est beaucoup moins portée vers les milieux terrestres que sa congénère la Grande Aigrette, ou bien sûr que le Héron garde-bœufs.
Comment photographier l’Aigrette garzette ?
L’espèce est présente en France surtout entre mars et octobre, il faut donc privilégier ces périodes.
Où l’observer l’aigrette garzette : On peut alors l’observer aux bords des étangs les moins dérangés par l’activité humaine.
- Comme toujours, il faut connaître son sujet, l’Aigrette garzette fréquente les étangs avec une ceinture végétale en bonne santé.
- Comme toujours également, en aucun cas nourrir, poursuivre, déranger les animaux. Respecter une bonne distance afin de ne pas les perturber. Parfois elle peut accepter plus facilement la présence humaine, le mieux est d’être camouflé et surtout ne pas insister si il s’éloigne de vous.
- Au printemps, lors de la période de reproduction, l’oiseau porte une aigrette, ce qui peut être ajouter à l’intérêt esthétique.
- Du coté du matériel photo, un petit téléobjectif peut suffire pour le photographier dans son milieu, une longue focale sera l’idéale si on veut faire un grand plan. Et plus votre focale est longue plus vous serez loin et donc moins de dérangement.
- Pas besoin de trépied, sauf si vous êtes en affût. Les mouvements du héron ne sont pas très rapide dans ces déplacements. En fonction de la lumière et selon votre longueur focale une vitesse mini est nécessaire pour éviter le flou de bouger.